Le jeu a 2,c'est encore mieux [Saison 1]

Forêt Dense The game just begin

Face a l'impressionnante chute que réalisa Aoki,Raijiku se précipita pour essayer de la relever,mais elle voulut le faire seule.Ensuite elle marchait d'un pas déterminé,douloureux mais courageux.Raijiku put de nouveau observer pendant ces quelques instants la force d'âme que pouvait exercer Aoki envers elle-même parfois.Avec une telle amie,et alliée,sortir vivant du jeu s'avérait être plus concret et possible.C'est avec un petit sourire crispé que Raijiku prit la route avec elle,tout en la surveillant au cas ou elle aurait trop mal ou qu'elle ferait une nouvelle chute.

Pendant l'exploration,il fallait tenir son arme ou bien c'était foutu d'avance,pensa Raijiku.Il sortit son pistolet a Silex et le fourra dans sa poche.Il tenait toujours sa main sur la crosse,car une attaque surprise pouvait arriver a tout moment.

Il traversèrent quelques zones,avant d'arriver finalement au village désafecté..Il était immensse,car il regroupait plusieurs zones..Mais peut-être que quelqu'un était déja arrivé dans ce village.Raijiku sortit le pistolet et marcha discrètement,l'arme tenue bien fermement . Il contempla toutes les maison qui les entouraient.Ells se ressemblaient toutes,c'était psychédélique,au point d'en devenir fou..Le jeune homme surveillait également Aoki derrière lui,il ne falait pas qu'ils se perdent de vue.

"Je parie tous les yens du japon réunis qu'aucune de ses maisons ne pourront nous offrir une aide quelquonque..A part celle de la cachette bien,sur mais dans ce cas il ne faut pas tomber sur une maison qui servirait déja de cachette a quelqu'un, ce serait vraiment le comble de la malchance..

Que faisons-nous,Aoki? On rentre dans une des maisons en attendant que la pluie cesse?Je te propose de prendre celle la,tout au fond de la ruelle."

Il indiqua du doigt ladite maison.Elle semblait assez spacieuse,mais un peu délabrée.

Aoki et Raijiku arrivèrent au village de l’île sans aucune mauvaise rencontre. La pluie ne cessant pas, Aoki approuva le fait de se trouver un abris. Les maisons de style européen se ressemblaient toutes.

* On se croirait dans un quartier de Londres, en Angleterre.* objecta Aoki.

Elle se serra un peu plus contre Raijiku pour ne surtout pas le perdre, et ils se dirigèrent vers l’une des habitation. Ils tentèrent d’entrer dans la maison mais elle était bien entendu fermée à clé. Résignée à ne pas passer le reste du « jeu » sous la pluie, Aoki se saisit d’une grosse pierre et la balança contre la porte vitrée donnant sur l’arrière-cour. Le bruit de verre brisé fut heureusement étouffé par le tonnerre grondant à ce moment-là. Ils finirent par entrer et prirent soin de condamner la vitre brisé avec le volet pour ne pas laisser penser à un éventuel visiteur que quelqu’un se trouvait à l’intérieur de la maison.

Dans ce lieu désormais plongé dans l’obscurité totale, Aoki s’imagina un instant à l’intérieur d’une maison hantée. Instinctivement, elle agrippa le bras de Raijiku en gémissant de frayeur. La panique recommençait à prendre le dessus et la douleur de son genou devenait insupportable.

- Je suis certaine que je vais mourir sur cette île, déclara-t-elle d’une voix monocorde. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ma famille et à tout ce que j’avais prévu d’accomplir dans ma vie. Et je trouve ma pensée d’un égoïsme extrême…

Elle lâcha le bras de son ami et se dirigea vers le couloir qui menait à la cuisine en boitant. Elle voulait essayer de se changer les idées en visitant la maison, mais c’était peine perdue, elle tremblait de tous ses membres. Arrivée dans l’embrasure de la porte, elle jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce pour s’assurer qu’elle était bien vide. De là où elle était, elle apercevait, entre un évier et la fenêtre éclairée par les éclairs, la masse d’un élément de rangement sur lequel s’alignait une bouilloire et quelques ustensiles bien rangés. Les hommes du gouvernement avaient sans doute évacué les habitants de force, et les traces de vie dans la maison renforçait le caractère sinistre, singulier, de la situation. Les frissons de Aoki reprirent de plus belle.

Elle tira une chaise pour s’y laisser tomber dans un gémissement de douleur. Elle se baissa pour observer son genou gauche : il était simplement écorché, mais la prothèse à l’intérieure avait certainement dû recevoir un sérieux coup pour qu’elle ai aussi mal. Pour ne pas utiliser l’eau de ses bouteilles, elle mit son index dans sa bouche et entrepris d’enlever les petits graviers et la terre qui s’étaient logés sous sa peau. Un éclair illumina la plaie un instant et Aoki constata qu’elle se trouvait juste sur sa cicatrice. Elle lâcha un soupir d’épuisement et cala son dos au dossier de la chaise. Le mieux à faire à présent était de reprendre des forces et de se reposer en attendant le petit matin…

Raijiku observa Aoki détruire la vitre grâce a une pierre,puis il passa en premier,au cas ou il y aurait déja quelqu'un,ce serait lui qui serait blessé,pas Aoki,qui l'était déja en plus.A l'intérieur,logique,tout était noir et sinistre.C'était vraiment le bazar pour s'y retrouver,la seule lumière apparaissait queqlue fois,c'était celle des éclairs qui perforaient le manteau noir du ciel.

Raijiku tenta d'avancer,mais il sentit le bras d'Aoki qui s'agrippait a lui,il se tourna et constata qu'Aoki n'alali vraiment pas bien,mentalement parlant.Elle parlait déja de sa mort..IL faut dire que l'état des choses aidiaent a le faire,néanmoins,cela signifiait une perte d'espoir,chose que Raijiku trouvait impossible pour Aoki.

Il la fixa jusqu'a ce qu'elle se soit assise sur une chaise.La,il s'agenouilla ses cotés,lui prit la main et la regarda droit dans les yeux.

"Si tu commences a dire des choses pareilles,Aoki-chan,nous sommes tous morts.Comment une fille si ambitieuse et si courageuse que toi peut dire ça? Cela ne te ressemble pas.Ressaisis toi,ensemble on peut y arriver,tu le sais.Nous allons retrouver Shin'ichi-kun,Chieko-chan,ensuite nous trouverons d'autres alliés et ..."

Il regarda son collier.Il ne fallait suremnt pas en dire plus pour atirer l'attention des profs de la zone anexe.

"Bref,tu m'as compris.Faisons-nous confiance mutuellement et tout se passera bien.Pitié,cesse de trembler.."

Il ne put s'empecher de la prendre dans ses bras.Elle tremblait tellement qu'on avait l'impression qu'elle allait éclater en sanglots.Raijiku lui frotta le dos pour la réchauffer,aussi bien le corps que le coeur,puis il passa sa main sur les cheveux mouillés de son amie.Enfin il lacha son étreinte et se baissa pour observer le genou d'Aoki..

"J'espère que ça ne va pas s'infecter..Au pire,si tu as trop mal,Aoki,demain je te porterais."

Il se releva et ferma tous les volets de la maison.Puis il retourna dans la salle ou était Aoki et sortit les lampes des sac.IL en posta une sur un coté de salle et l'une de l'autre coté.L'éclairage était désormais assez convenable.Raijiku se posa contre un mur et se laissa glisser jusqu'a ce que son postérieur atteigne le sol.La,il regarda ses mains.

"Quel sale temps,il nous a rendus tous sales.."

Il esquissa un timide sourire avant de regarder avec précision son pistolet,histoire de se familiariser avec lui.Ensuite il étala ses jambes de tout leur long et liassa tomber également ses bras.

"J'espère que Chieko-chan et Shin'ichi-kun ont trouvé une cachette comme nous..

Aoki-chan,repose-toi si tu le souhaites,je monte la garde."

Il replia ses jambes et ses bras,et trifouilla un peu son gun,ne sachant pas quoi faire d'autre.

Alors que Aoki sentait les larmes lui monter aux yeux, Raijiku s’agenouilla à ses côté et lui parla de façon franche et directe, comme elle aimait l’entendre. Il avait raison, cette réaction ne lui ressemblait pas, mais c’est parce qu’elle avait toujours pris sur elle et n’extériorisait jamais ses sentiments les plus mauvais pour faire place au rire et à la bonne humeur.

Mais comment, dans la situation où il étaient, trouver le moindre réconfort? Même si elle survivait, ce qui lui semblait totalement inconcevable, ses meilleurs amis ainsi que son petits copains seraient morts! Elle n’arrivait pas à se faire à l’idée que les gens de la classe puissent décider de participer au jeu. Elle repensait à la réaction de Satoru, et se demandait si jamais la rage prendrait le dessus sur sa personnalité si l’une des personnes à qui elle tient se fasse tuer, qui plus est, juste sous ses yeux et de manière aussi atroce…

Elle sursauta presque lorsqu’elle sentit le contact de la peau de Raijiku contre la sienne, mais elle se laissa aller contre son épaule et ferma les yeux, s’imaginant un instant qu’elle avait rêvé tout ce qu’elle avait vu jusqu’à présent. Il prit même le soin de regarder la plaie sur le genou de la jeune fille et lui proposa de la porter le lendemain si jamais elle avait mal. Aoki aurait aimé décliner l’offre de son camarade, mais elle devait bien se résigner à avoir un peu d’aide si jamais elle ne pouvait plus s’appuyer sur son genou le lendemain.

Raijiku devait trouver cela étrange que Aoki fasse une montagne d’une simple égratignure, mais elle se garda bien de lui expliquer la raison réelle de sa douleur. Pas la peine de l’inquiéter d’avantage…
Après s’être barricadé dans la maison, le duo put espérer enfin un peu plus de lumière. Ils allumèrent leurs lampes et purent constater à quel point leurs uniformes ne ressemblaient plus à rien. Raijiku observa son pistolet à silex avec minutie et déclara :

- J'espère que Chieko-chan et Shin'ichi-kun ont trouvé une cachette comme nous. Aoki-chan, repose-toi si tu le souhaites, je monte la garde.

La jeune fille trouva injuste qu’elle se repose et pas lui, mais il fallait bien instaurer un tour de garde pour ne pas rater un éventuel rapport de Jikkei, où encore se défendre contre une éventuelle attaque. Doucement, Aoki se leva et s’assit sur le carrelage froid de la petite cuisine, à côté de Raijiku. Timidement, elle tendit la main vers le pistolet à silex et l’observa à son tour, au cas ou elle aurait à s’en servir pour protéger son ami.

- Hum… La poudre à l’intérieure est vraiment humide, ce n’est pas bon… Tu devrai la changer avec les réserves qu’ils t’ont généreusement fourni, car si tu tires avec ça, le coup risque d’exploser dans le canon… et toi avec.

Elle ignorait si Raijiku le savait déjà, mais elle préféra le mettre en garde contre l’arme qu’on lui avait fourni. Elle rendit le pistolet à son propriétaire et posa sa tête sur son épaule, tout en songeant tout haut.

- Chaque année à la télévision ils expliquent combien d’élèves sont décédés dans le Programme par armes à feu, étranglement, empoisonnement, armes blanches ou contondantes… Plus j’y pense, plus je me dis que certains ont put avoir de très bonnes armes.

Elle se décolla soudainement de son ami pour le regarder dans les yeux.

- Raijiku, c’est peut-être horrible ce que je vais te dire, mais il faudra certainement se méfier de tout le monde, au moins au début, et montrer à nos amis que nous ne leur voulons pas de mal. Qui sait ce que la panique peut faire faire à un homme?

Elle baissa la tête en soupirant et son regard se posa sur l’un des poches de la veste de son uniforme. Elle formait une bosse anormale. Aoki plongea sa main à l’intérieur et en ressortit un moreau de papier, la même feuille qu’ils avaient utiliser pour écrire les idioties que leur avait dicté Jikkei. Elle se redressa lorsqu’elle reconnu l’écriture de Shin’Ichi.

- « Retrouve moi zone I - 10 à la pointe Sud de l’île, je t’aime ».

La jeune fille porta sa main à sa bouche et se mordit un doigt comme pour se punir de ne pas avoir vu le mot plus tôt.

- Satsuki-san! Shin’Ichi a dû glisser se mot dans ma poche pendant que j’écrivais… Mon Dieu, comme allons-nous faire?

Une nouvelle vague de panique pris la jeune fille qui se jeta sur son sac pour en sortir sa carte.

- Il est au phare! C’est presque à l’opposé d’ici, nous n’y seront jamais avant le levé du jour! gémit-elle.

Elle planta un regard affolé dans les yeux sombre de son ami. La lumière blafarde de la lampe électrique lui donnait un air chétif et maladif assez effrayant…

La scène semblait un peu comique.Car Raijiku avait beau faire celui qui s'y connaissait a mort aux guns,sa spécialité,c'était les armes blanches chinoises,et autre outils utilisés en entraînement dans les arts martiaux..C'est pourquoi il trifouillait son pistolet dans tous les sens.Cela aurait été certainement plus facile de comprendre son fonctionnement si cela avait été un pistolet moderne,hélas celui-ci semblait être tout droit sorti d'une épave de bateau pirate,et le fait qu'il soit mouillé accentuait la pensée.Quand Aoki se posa tout contre lui et qu'elle afirma que si il ne changeait pas la poudre,le flingue lui éclaterait directement a la figure,Raijiku déglutit dificilement.Elle devait avoir surement raison,mais alors ce flingue était aussi dangereux pour les autres que pour lui-même..
Mais Raijiku reprit son sérieux en se raclant la gorge.

"Hum hum.Oui tu dois certainement avoir raison.Je vais le faire imédiatement."

Immédiatement,c'était vite dit,car non seulement Raijiku ne savait pas changer la poudre,mais de plus il préfèra écoutait tout ce que disait Aoki.Il fronça les sourcils quand elle eut fini,avant de lever les yeux au plafond,l'air songeur.

"Je comprends ce que tu veux dire.Même toi,tu t'es méfiée de moi tout a l'heure et j'ai compris pourquoi.On s'acroche tous a la vie ici,et c'est celui qui possède une âme plus faible que les autres qui tuera ses amis pour sa propre survie.Si ça se trouve,nous serons les deux seuls aliés du jeu,même shin'ichi et Chieko pourraient se retourner contre nous,bien sur ce serait e pire scénario,mais il n'est pas impossible.Nous devons êtres très méfiants,comme tu dis."

Une petite incartade passa,jusqu'a ce qu'Aoki retrouve un petit bout de papier dans sa poche,qui était un message de Shin'ichi,annonçant qu'il était au phare.Pour la jeune fille,ce fut la grande crise de panique,ce qui commençait a angoisser le jeune homme.

"Calme-toi,pleurer sur son sort ne va pas nous aider a le retrouver.

Il y a plusieurs solutions. Soit on profite de la nuit pour aller au phare discrètement,soit on attend que le jour se lève,et comme nous serons reposés,nous pourrons y arriver plus rapidement,mais d'un autre coté,comme je devrais te porter,nous serons plus facilement repèrables.K'so,je déteste les dilemmes..

Il posa le bout de ses doigts sur son menton,il était toujours en train de réfléchir a une éventuelle autre solution.

"Nous pourrions prendre un véhicule que nous trouverons aux alentours de notre zone,cela nous y mènerait plus vite mais d'un autre coté,on serait beaucop trop repèrables..Peut-être que si on attent trop,il va changer de lieu...kuso,il n'aurait pas pu prendre un endroit plus près ?

Bon.Aoki,tu suggères quoi ?"

Il releva la tête vers la pauvre Aoki qui tremblait encore comme une feuille.Il vint la rejoindre et se posta devant elle afin de l'aider a se relever,puis il attendi t sa réponse,espèrant que son iintelligence se réveillerait a ce moment la..

Aoki tenta de se calmer en respirant profondément. Oui, cela ne servait à rien de s’affoler et de perdre son temps en tergiversant. Se déplacer en voiture n’était pas une mauvaise idée en soit, mais encore fallait-il trouver un véhicule, l’ouvrir, et le faire fonctionner. De plus, le bruit du moteur aurait attiré l’attention d’une façon considérable. Non, ce n’était vraiment pas une bonne idée.

Se déplacer le jour non plus, s’ils devaient traverser des endroits découverts, Aoki ne pourraient pas courir assez vite s’ils se faisaient courser et Raijiku ne pourrait certainement pas la porter en courant.
Non, vraiment elle ne voyait pas d’autres solutions que se déplacer à l’abri des ténèbres…

- Déplaçons-nous cette nuit. Si Shin’Ichi se fait attaquer au phare, il sera obligé de se déplacer… Le trajet jusque là-bas devrait au moins prendre une heure à pied… Nous devrions nous préparer et partir sans tarder.

La jeune fille récupéra ses affaires et les fourra dans son paquetage, bien résolu à retrouver son petit ami. L’espoir de le retrouver dans environ une heure lui remonta le moral, mais dans quel état le retrouverait-elle?

Elle enfila la veste de son uniforme toujours aussi trempée, éteignit sa lampe troche et se dirigea vers la porte d’entrée.

- Bien, allons-y.

Elle tourna le verrou et s’engouffra une nouvelle fois dans les ténèbres de « l’air de jeu », sous la pluie diluvienne et le vent glacial.

[ Phare, zone I - 10 Un début de jeu effrayant ]