Rencontre Sportive [Saison 1]

Lorsque les deux lycéens expliquèrent qu’ils avaient remporté leur compétition respective, Aoki ne put empêcher ce sourire satisfait de s’afficher sur ses lèvres. Elle était heureuse pour eux, pour leur école, mais également satisfaite d’avoir réussit à créer un échange entre les deux garçons. Elle était consciente que c’était peu de chose, mais elle avait autre chose en tête.

- Je… Je suis content que vous ayez réussi également.

La jeune fille lança un regard pétillant de joie à Raijiku : voilà le genre de paroles qu’elle appréciait lui entendre dire. Elle soupira de contentement avant d’ajouter d’une voix enjouée :

- Je suis pressée d’être la semaine prochaine! Le voyage scolaire va nous détendre un peu. Je me demande où nous all…

Aoki ne put terminer sa phrase, surprise par un brusque mouvement du métro. Le freinage visiblement forcé et imprévu que la rame avait du effectuer avait projeté tous les passagers vers l’avant du wagon, provoquant de nombreuses chutes. Les lumières clignotaient, plongeant de temps à autre le métro dans la pénombre. Toutes les conversations s’étaient tut. Puis la machine s’arrêta complètement. La pâle lumière donnait un aspect fantomatique aux passagers. Une voix masculine grésilla dans de vieux haut-parleurs situés au plafond de la rame :

- Mesdames et messieurs, veuillez garder votre calme. Les portes latérales gauches de l’appareil vont s’ouvrir pour vous permettre de longer le tunnel jusqu’à la station précédente. Ne vous dirigez pas vers l’avant du véhicule. Veuillez prendre la main des jeunes enfants et les garder avec vous du côté du mur. Ne touchez pas les rails internes sous risque d’électrocution. Veuillez garder votre calme…

Et l’annonce fut répétée une nouvelle fois. Aucune précision sur la cause de cette évacuation soudaine ne fut donné. Aoki chercha les deux autres garçons du regard : ils avaient l’air aussi étonnés qu’elle. Comme l’avait précisé l’annonce, les portes situées sur le flanc gauche du métro s’ouvrirent en un sinistre grincement. Les plus téméraires descendirent les trois marches de fer les premiers avant de sauter de quelques centimètres pour tomber sur le ciment du tunnel. Puis le mouvement se précipita. Les conversations reprirent, précipitées et affolées, et les passagers se pressaient pour sortir le plus vite possible.

Aoki se leva et jeta un coup d’œil affolé à ses camarades.

- C’est peut-être sérieux, nous devrions nous dépêcher un peu nous aussi…

Instinctivement, elle se rapprocha de Raijiku qui s‘était levé également. Son bras frôla le sien, et ce simple geste suffit à la rassurer…

Shin'Ichi écoutait les paroles de sa "petite soeur" et allait s'apprêter a sourire lorsque le métro freina brusquement, tout le monde glissa ou chuta a terre lourdement.
Shin'Ichi avec sa chance effrayante allait tomber sur la barre où les passager se tiennent en générale mais se pris le pied dans son sac et chuta sur celui de Raijiku qui amortie le choc.
Quelques secondes passèrent, la voix du conducteur, et les pleurent des enfin vint rompre se silence de mort...puis la douce voix quelque peu effrayé de Aoki se fit entendre.
Shin'Ichi se releva et regarda dans la direction de ses comagnons, elle était aggripée a Raijiku et Shin escquiça un sourire. Puis il s'étira le dos et se gratta les yeux.

"Mais qu'est ce qui c'est passé...ouha j'ai mal a la tête."

Tout le monde était en train de se précipiter vers la sortit bouscluant certaines personnes pour sortir au plus vite, une dame enceinte se fit bousculer, elle allait chuter au sol mais Shin'Ichi réagit a temps et la retint. Elle l'a remercia et il lui répondit de son sourire resplandissant.

"Ecoute moi, au lieu d'etre égoiste et d'avoir envie de sauver votre petite vie plutôt que de faire attention aux autres, essayer de vous entraider, tout le monde a envie de vivre et de sortir d'ici vous etes pas une exeption."

Il aida un par un les plus jeunes et les personnes ayant plus de problèmes a ce déplacer a descendre du wagon. Puis quand il vit que d'autre s'y mettèrent, il revint vers Raijiku et Aoki et leur sourit.

"Descendons, comme tu l'as dit Aoki, c'est plus prudent."

Shin'Ichi sauta en dehors du wagon en faisant attention où il mettait les pieds, puis Raijiku descendit en compagnie de Aoki toujours l'un coller à l'autre. Mais Shin'Ichi était plutôt ailleur...en train de tenter de voir quelque chose devant le wagon, personnes les surveillait et il était énormément curieux, il se mit a marcher a tatons vers le bout du wagon, il était qu'au troisième wagon avant celui de tête. Il n'avait fait que quelques pas et regarda derrière lui pour voir si ses compagnons étaient toujours là.

"Je suis curieux, quand on me dit de pas faire quelque chose, où d'aller quelque part, j'irai ou je le ferai...qui est partant?"

Aoki allait répondre a sa phrase et Raijiku allait donc pour la première fois entrer dans une conversation,mais soudain un bruit sourd se fit entendre et le métro s'arrêta aussi brusquement qu'il pouvait le faire,provoquant la chute de nombreux passagers.Raijiku,qui était toujours assis,pris appui sur ses jambes et attendit que la secousse passe comme si de rien n'était.Il rattrapa quelques personnes au passage dont Shin'ichi grâce a son sac ainsi qu'Aoki qui était près de lui.

Comme tout le monde,Raijiku se demanda ce qui se passait.Il entendit les consignes de sécurité et aperçut tout le monde se bousculer malgré les recommandations.Toute cette ambiance était chaotique pour Raijiku et le mettait très mal a l'aise..

Mais une petite main vint s'accrocher a son bras,ce fut celle d'Aoki,pendant qu'il se levait.Encore un mystère qu'il n'arrivait pas a élucider,mais ce simple contact apaisait le jeune homme agoraphobe.

Ils descendirent du wagon et Raijiku se prépara a suivre les autres quand Aoki le tira pour lui monrer Shin'ichi qui souhaitait s'aventurer aux devants du wagon.Raijiku comprit,il marcha précipitament et posa une main ferme sur l'épaule de Shin'ichi.Il le regarda de son air froid habituel,et son ton employé fut pour qu'il comprenne son erreur:

"C'est a cause de tels comportements que beaucoup de personnes meurent chaque jour.On ferait beaucoup mieux de suivre les autres avant que l'on soit égaré dans ce tunnel.Ca se trouve,ce qui a arrêté le train est dangereux,on ne devrait pas aler voir.J'espère que tu comprends."

Raijiku le fixa dans les yeux,même si les siens étaient un peu cachés,en attendant sa réaction,pour qu'is puissent enfin s'en aller d'ici,du moins il l'espèrait..

Shin se fit retenir par Raijiku, il lui parla très sérieusement, le jeune turbulant le regarda avec de grand yeux ronds, c'était la première fois que quelqu'un lui parlait comme ça.
Il soupira et regarda avec tristesse le bout du train.

"Si tu es là tout ira bien ! Juste regarder de loin...au dessus du train tu pense qu'on peut voir sans être vue, il y a des bruits de voix je crois au bout...cela doit pas être dangereux, juste gore...mais je suis curieux de naiscance...si je regarde pas, je sais que ça va me torture avec des mois...mieux vos mourire innocent et naïf nan ? Enfin ce sera pas un millier de personne juste une petite idole avec un sourire niais."

Il se cramponna aussi au bras de Raijiku et lui fit les yeux de chatons battut.

"S'teu plait, 'niisan...juste un regard >.< et puis tu nous protéjera, je cours vite et tu es fort si il y a un problème je prend Aoki dans les bras je part en sprint et toi tu les ralentis avec ta force, et puis après on sort du métro comme si de rien était ^^"

Il relacha l'empire qu'il avait sur Raijiku et fit une révérence.

"Onegaishimasu"

Aoki était quelque peu désemparée de toute cette précipitation. Elle resta accrochée au bras de Raijiku sans s’en rendre compte, et n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil affolés en direction de l’avant de l’appareil. Puis Shin’ichi voulut connaître la raison de toute cette agitation. Aoki s’y attendait, le jeune homme avait toujours été assez naïf et inconscient dans ce genre de situation… Heureusement pour lui qu’il avait toujours eut une veine de pendu.

Mais Aoki paniqua sérieusement lorsqu’elle le vit faire quelque pas dans la mauvaise direction. Elle tendit le bras vers Shin’ichi et le héla d’une voix suppliante :

- Shin’ichi-kun, je t’en prie, donne moi la main et retournons à la station précédente! J’ai un mauvais pressentiment…

Le visage de la jeune fille reflétait avec force son inquiétude. Contre toute attente, le jeune homme revient vers Aoki… Mais il lui saisit la main et la tira vers lui. Elle lâcha le bras de Raijiku et fut entraînée vers l’avant du métro.

- Non, Shin’ichi-kun, arrête! N’y allons pas, nous n’avons pas le droit !

Elle tira sur les doigts du garçon mais sa fatigue l’empêchait de résister. Ils étaient à présent au niveau du premier wagon. Aoki tira sa main d‘un coup sec, et Shin’ichi lâcha enfin prise. La jeune fille respirait difficilement, et elle hurla contre son ami :

- J’ai dit : non !!!

Une larme d’angoisse naquit dans ses yeux avant de dégringoler sur sa joue. Elle était effrayée et n’aurait pas supporté que l’un d’entre eux soit blessé par simple curiosité. Le silence se fit dans le trio, et on put entendre la voix du conducteur parler précipitamment. Il se situait au même niveau qu’eux, mais de l’autre côté du métro. Aoki se mit à genoux et descendit son visage au niveau du sol : elle put apercevoir les chaussures noires et luisantes de l’homme.

Elle s’apprêtait à se relever lorsqu’elle posa ses yeux vers les roues avant de l’appareil. Elle ne put retenir un cri de surprise, de dégoût et de peur. Elle se releva d’un bond, et fit quelques pas en arrière, une main devant sa bouche, l’autre pointant « la chose » du doigt. L’expression de terreur qui se lisait sur son visage ne présageait rien de bon.

Là, à quelques mètres d’eux gisait un corps découpé par les roues du métro. Les lycéens ne l’avaient pas aperçu plus tôt à cause de la pénombre ambiante du tunnel, mais la partie basse d’un tronc était posé là, vers les roues avant de l’engin. Le conducteur avait dû freiner subitement à la vue de l’individu, mais trop tard…

Raijiku écoutait les excuses de Shin'ichi et il n'en croyait pas ses yeux.D'abord,quelle folie de croire que Raijiku le protègerait au péril de sa propre vie en restant au front pendant que eux prendraient la fuite..après tout,cela permettrait d'en finir plus vite avec cette vie qui n'en est pas vraiment une..
Ensuite,quelle folie que cette curiosité qui touchait ce garçon qui semblait immature..Cette même curiosité pourrait le mener un jour a sa perte..

Il était trop tard,Shin'ichi se libèra de l'emprise de Raijiku et fonca au devant du métro.Aoki hurlait en le supliant de revenir,mais rien n'y fit.Raijiku le suivait en se précipitant,et le cri de Aoki glaça le sang de Raijiku.

Puis Raijiku suivit le doigt de la jeune fille et écarquilla en poussant un faible hoquet de surprise.Il vit a son tour le cadavre...
Mais étrangement il le fixa,et ses iris tremblaient bizarrement.

Ce cadvre lui rappellait celui de ses parents,qu'il fixait du même regard,alors qu'ils étaient a terre,baignant dans leur sang.

Il se recula en se sentant le plus mal a l'aise possible,soudain il porta sa main a sa bouche,mais trop tard,il commencait a vomir du sang.Il se mit a quatre pattes en attendant que la crise et la douleur s'en aillent..

Aoki était comme figée devant le cadavre. Elle avait ses deux mains plaquées contre sa bouche, les yeux écarquillés, les jambes tremblantes. Son regard ne pouvait se poser ailleurs que sur cette infamie qui s'exposait aux yeux des trois lycéens. Des jambes. Voilà tout ce que c'était. Il manquait la partie supérieure du tronc. Une marre de sang se mêlait au ciment du tunnel. Le flanc du métro était maculé lui aussi. Tous ces éléments permettaient à la jeune fille d'imaginer la scène et de voir le sang jicler contre la carcasse de la machine... Tout ceci lui rappelait d'horribles souvenirs.

Un bruit sur la gauche la fit sursauter. Elle décrocha enfin son regard de l'immondice et revint à la sombre réalité. Non, le monde ne s'arrêtait pas de tourner pour autant, et Raijiku avait besoin de son aide. Le visage ruisselant de larmes, elle s'accroupit au niveau du visage du jeune homme et étouffa une exclamation de surprise. Il avait les lèvres et le bas du visage ensanglantés. Aoki s'affola :

- Raijiku-kun! ça va? Je t'en supplie, dis-moi que tout va bien, pleura-t-elle.

Elle ne s'était pas même rendu compte qu'elle l'avait appelé par son prénom, ni qu'elle avait utilisé un suffixe familier. Au Diable les bonnes manières! Aoki posa sa main sur l'épaule du garçon et attendit quelques secondes, le temps qu'il expluse ce qui lui restait dans l'estomac. Elle ouvrit son sac avec des gestes précipités, farfouilla un instant et en sortit un carré de tissus blanc dont elle se servit pour essuyer le menton de Raijiku. Elle lui laissa le mouchoir et releva la tête vers Shin'ichi en évitant soigneusement de regarder l'avant du métro.

- Shin'ichi-kun, il faut qu'on s'en aille, et vite! Aide moi à le soutenir!

Aoki était fébrile. Ses mains tremblaient et les larmes ne cessaient de barbouiller son visage; mais la jeune fille ne perdait pas tous ses moyens pour autant...

Shin ' Ichi se baissa après que Raijiku eut cette nosée. Il mit ses mains dans ses poches et s'accroupie pour apercevoir l'homme, il le regarda bien en détail et soupira.

"Il faut bien mourire un jour, pas de chance pour lui il a du avoir mal, bah tant pis pour lui. La mort est si cruelle parfois, elle frappe n'importe, n'importe quand, mais lui a mon avis il l'a choisit..alors respectons sa mémoire, bravo Mr tu t'es bien fait coupé ! Et tu nous a mis en retard ..."

Il se releva et regarda Aoki et Raijiku.

"Vous aller mieuxn aller ce n'est qu'un cadavre, on en a vu d'autre ! Sourriez d'etre en vie et de ne pas etre a la place de cet homme, pouvoir respirer et avoir encore tout le sens en marchent !"

Soudain le conducteur du train se baissa pour voir d'où venait de ce grabuge.

""Eh vous !! Que fait vous ici, cela peut vous choquez! Sorter d'ici que je vous racompagne les enfants ""

Shin déposa un baiser sur la joue de Aoki, depuis qu'ils se connaissaient ce simple contact suffisait a rassurer la jeune fille d'un seul coup. Il tapota l'épaul de Raijiku et lui tendit un mouchoir et de l'eau. Puis il se baissa et fit un large sourire au chauffeur.

"Ce n'est qu'un mort, j'éspère que vous n'allez pas le traité de délinquant, ou de je ne sais quoi, faite lui une belle sépulture. Bon sur ceux, Mr le cadavre découpé et Mr le conducteur en colère, je vous dit au revoir et bonne nuit !"

Il pris la main de Raijiku et celle de Aoki et les tira vers la station d'avant.

Depusi l'âge de 4 ans, Shin avait pris conscience de la mort quelque soit les coonséquences, il vit de nombreux film sur différentes mort, et avait vu des gens mourirent dans son entourage, il n'avait jamais eut aucun état d'âme devant cela, juste du respect pour ces personnes mortes, mais d'une manière assez loufoque.

- Raijiku-kun! ça va? Je t'en supplie, dis-moi que tout va bien!"

Raijiku entendit faiblement la voix d'Aoki,il releva la tête pour la regarder dans les yeux.Les siens,cachés derrière ses cheveux,étaient dilatés au plus haut point,et de plus il voyait trouble,Aoki était floue.Dans des soupirs de souffrance,il tenta de se relever péniblement:

"Ca va aller mieux d'ici quelque minutes,ne t'inquiète pas pour moi,je n'en vaux pas la peine."

Mais la suite le fit aller encore plus mal.Ecouter Shin'ichi parler de la mort aussi niaisement faisait naître en Raijiku un sentiment de colère profonde.S'il avait été en meilleru état de sante,il lui aurait simplement flanqué un bon upercut pour le faire taire.Mais il ne put que lui répondre sèchement:

"Tais-toi! Que sait-tu de la mort,et de la souffrance qu'elle apporte?! Sais-tu seulement pourquoi la vue d'un cadavre me fait réagir de cette façon?! Non,tu ne sais rien,alors réfléchis avant de parler,cela révèlerait en toi un soupçon d'intelligence!Sans toi nous n'aurions pas vu ce cadavre et je ne serais pas dans cet état!Et d'ailleurs je refuse que quelqu'un qui possède de telles idées puisse me toucher!"

Shin'ichi était en train de le tenir par la main,Raijiku se détcaha assez violamment de cette emprise.

Aoki se cramponnait toujours a elle.Raijiku pensait que c'était juste pour essayer de l'aider,alors son visage froide dissimulé sous ses cheveux se tourna vers elle,et il déclara d'un ton déja plus calme mais ferme:

"Aoki,s'il te plaît,lâche-moi,je ne veux pas de votre aide.Si j'ai besoin d'aide c'est que je suis un faible.Hors de question d'en être un."

Raijiku écarta un peu Aoki,mais cette fois-ci très doucement,pour ne pas la brusquer et la vexer.

Puis son regard se porta de nouveau vers l'avant,la ou ils devaient aller.Raijiku recomenca a marcher seul,ne demandant riena personne.Ses jambes tremblaient encore un peu,et il pensait que marcher allait les dégourdir un peu.Laissant Shin'ichi et Aoki en plan après avoir accompli sa petite scène,il commençait a s'éloigner d'eux..

En écoutant les paroles de Shin’ichi, Aoki fut saisit d’effroi. Comment son ami pouvait-il tenir un tel discours? Comment un être, humain ou non, étant doté de sentiments pouvait-il être aussi impassible face à une situation semblable? Lorsque la voix du conducteur résonna dans le tunnel, la jeune fille mit un certain temps à comprendre que ce n’était pas le cadavre qui avait parlé. Cette voix profonde la fit sursauter. Elle avait réellement eut l’impression que la partie supérieure de l’écorché s’était adressé à eux.

Pour la rassurer, Shin’ichi lui déposa un baiser sur la joue. Dès qu’elle allait mal, le garçon avait eu cette réaction qui réconfortait toujours la lycéenne. Mais, à cette instant là, un frisson de dégoût lui parcouru l’échine. Elle ne reconnaissait plus son ami à travers ses paroles. Puis, Raijiku sembla reprendre quelque peu ses esprits. Aoki scrutait intensément son visage, et fut étonnée de la réaction du jeune homme. Lorsqu’il se releva, une aura glaciale semblait émaner de lui. Il repoussa assez violemment la main de Shin’ichi, et lâcha celle de Aoki qui ne s’était pas même rendue compte qu’elle s’agrippait toujours à lui.

- Aoki, s'il te plaît, lâche-moi, je ne veux pas de votre aide. Si j'ai besoin d'aide c'est que je suis un faible. Hors de question d'en être un.

Pétrifiée. La jeune fille était pétrifiée. Son regard était plongé dans le vide, sa lèvres inférieure tremblait légèrement et ses genoux s’entre choquaient. De nombreux sentiments se mêlaient en elle, plus intenses les uns que les autres, tels que la peur, la solitude, l’écoeurement, mais également la colère. Sans crier gare, elle couru jusqu’à Raijiku et se posta devant lui, l’empêchant d’avancer plus. La respiration haletante, elle s’adressa à lui presque en hurlant :

- Avoir besoin d’aide, c’est être faible ? Hein ? C’est-ce que tu penses, Satsuki-san !!!

Elle s’approcha de lui, de façon à ce que ses petits poings tambourinent doucement la poitrine du garçon.

- Sur Terre, il n’y a rien de plus faible que l’homme ! Nous sommes tous faible lorsque nous sommes seul, car un homme seul ne peut pas vivre ! Satsuki-san... je...

Sa voix se brisa dans sa gorge et un nouveau flot de larmes jaillit de ses yeux. Elle cessa de taper le torse de Raijiku pour mettre ses mains contre sa bouche, comme pour ravaler ses propres paroles et s’empêcher d’en dire plus. Elle étouffa un sanglot, fit volte face et partit vers l’arrière du train en courant aussi vite que son genou le lui permettait.

Le sourrir joviale de Shin s'effaça pour la première fois de sa vie il était en colère face a un ami, il donna un énorme coup de poing a Raijiku qui bascula a terre.

"Ce que je sais de la mort?!n Raijiku tu n'es qu'un salaud ! un abrutis, et tout cz qui sent suis ! tu ne sais rien de moi, alors avec tes paroles de pseudo adulte frustré et bouché tu peu aller voir ailleur ! tu ne me connais pas, tu ne sais rien sur moi, dailleur peut de personne me connait vraiment car je ne veux pas les embêter avec mes ennuis ! J'ai vu la mort plus d'une fois, mon père est un yakuza qui nous a l^^achement abandoné en tuant mon grand père, chaque jour la peur rode au dessus de ma famille plus que sur d'autre...mon petit frère va pas passez son adolscence ! Je l'ai appris hier, ça maladie est trop rapide, il a les os de verre, chaque jour il peut se briser sans crier gare et mourrir dans d'atroce souffrance sans que je puisse faire quelque chose ! ça il le vit, et je le vit avec ma mère depuis 8 ans ! il a 9 ans ! Va fuit les personnes sur ton pied déstale et lorsque tu aura besoin d'aide ne viens pas me chercher ! N'approche plus Aoki si tu es ce genre de personne ! QUI juge parcequ'il se coit accablé par tout les malheurs du monde ! Désolé de te décevoir mais je connais un large rayon sur la mort et la peur ainsi que la souffrance."

Shin avait lesyeux sombre, jamais son mi Aoki l'avait vu dans cet état. Il l'a rattrapa, elle s'était arreté car elle l'avais entendu frapper raijiku.

"Désolé...je..j'ai du mal depuis hier, je pense que tu as remarqué que j'ai changé, hier a été l'une de mes pire journée: j'apprend que mon père est yakuza et a assassiné mon grand père que j'avais moi même découvert, puis que mon petit frère adoré va bientôt mourir sans que je puisse y faire quelque chose..."

Il donna un énorme coup de poing dans le mur, cela laissa la trace de sa main, il partis en direction de la station en lui prenant la main, les yeux baissés ainsi que la tête, pour la première fois de sa vie, il pleurait.

Sans avoir le temps de réagir ni même de bien comprendre les réactions de ces "amis", Raijiku se retrouva a terre,se tenant le ventre a cause d'une petite douleur,celle ocasionnée par un coup de poing qui aurait du logiquement faire très mal.Sa tête était baissée,il cherchait par dessus tout un moyen pour ne pas cèder a une grande rage qui exploserait Shin'ichi sur place...Aoki revint voir la scène,et Raijiku releva la tête lentement pour l'observer,la contempler,d'un regard étrange.C'est alors que Shin'ichi lui prit la main et tenta de l'enmener en dehors du tunnel..C'est la que Raijiku se releva et serra ses poings.La riposte allait faire très,très mal...

Il se précipita sur Shin'ichi qui lacha Aoki pour se défendre.Mais il ne put rien faire d'autre,il se prit un majestueux coup de pied en pleine face.Mais Raijiku ne restait pas sur sa faim.Shin'ichi venait de traîner sur plusieurs mètres au sol mais cela n'empêchait rien.Raijiku marcha vite jusqu'a lui et le prit par le col,avant de l plaquer sur le mur a proximité.La,son regard enragé,presque fou,se posa sur le jeune homme qui avait osé commettre l'ereur de le frapper.

Raijiku serra le poing et flanca un coup dan le ventre de Shin'ichi.

"Ca,c'est pour avoir osé me parler comme un ami,alors que tu oses me frapper ensuite."

Puis un coup de poing au visage..

"Ca c'est pour me faire la leçon sur la mort..Sais-tu ce que sait de voir ses parents agonisants au sol,baignant dans leur sang,avec le meurtrier te posant un dernier regard enivré de mal avant de disparaître de ta vue?J'avait 7 ans a l'époque,ils étaient ma seule famille..Toi tu en as encore,et de plus tu n'as jamais vu un membre de ta famille mourir sous tes yeux,alors épargne-moi ta leçon,et ne me traite plus jamais d'ado frustré.Toi non plus tu ne sais rien de mes souffrances.Mon traumatisme va bien au dela d'un mal être d'adolescent...Retiens-le bien.Ho,une dernière chose.."

Cette fois-ci,Raijiku flanqua un coup de genou en plein ventre.

"Ca,c'est pour m'interdir d'approcher Aoki,me considérant comme quelqu'un de dangereux,alors que toi tu es le fils d'un mafieux...Elle risque d'avoir des ennuis en se baladant avec qui entre nous deux?A ton avis?Moi je connais la réponse."

Il lacha son emprise et laissa Shin'ichi tomber au sol..Puis il se rtourna et regarda Aoki,qui était complètement affolée,dans les yeux.

"Vois-tu la grandeur de ma faiblesse,Aoki-chan ? Je suis obligé de frapper pour faire comprendre a de tels gens ce que je pense...Si ce n'est pas de la faiblesse ça...Veux-tu toujours m'aider a surmonter ma faiblesse alors que je viens de tabasser ton meilleur ami,Aoki-chan ?Contrairement a lui,je te laisse le choix de continuer a vouloir devenir ma seule amie ou bien de me détester.Après tout,tu ne serais pas la seule a me détester,il y en a tellement,j'arrive plus a les compter..Mais seule ta haine pourrait me blesser car elle est fondée sur ce que tu viens de voir.
A présent je devrais vous laisser seuls.Donne ceci a Shin'ichi."

Raijiku lui jeta un long rouleau dans les mains.C'était un rouleau de bandage médical que Raijiku utilisait pour recourvri ses blessures ou pour s'en recourvri les poings.Sans demander son reste,il se dirigea vers la sortie,il voulait voir son maître au plus vite et lui parler de cette histoire.Son maître seul décidera de la punition attribuée a Raijiku pour avoir frappé un camarade de classe.

Shin'Ichi se laissa tabasser, il avait l'habitude des coups de poings que lui faisait son père, donc il ne bougea pas.
Quand cela fut fini il se releva comme si de rieb était et cracha un jet de sang, son père le frappait beaucoup plus fort que cela, et cela depuis sa plus tendre enfance, il s'étira en faisant craquer son bras sur lequel il s'était appuier quand il était tombé.

"J'ai vu mon grand père mourire, est qu'est ce qu'un ami qui ne le connais même pas ? Tu te dit ami de Aoki aussi, alors que ce n'est pas toi qui la protégé mainte et mainte fois derrière son dos sans qu'elle le sache, qui la connais par coeur, même quand elle sourrit alors qu'elle souffre, qui la accompagné a l'hopitale quand elle se sentait pas bien, celui qui venait la chercher aussi rapidement qu'il le pouvait pour l'emmener a son kiné ou autre, quand sa mère n'en avait pas le temps. Tu te dis ami alors que tu me "tabasse", enfin, je m'en fiche car mon père me frappait beaucoup plus fort que ça, avec tout ce qu'il trouvait...de tranchant de lourd et j'en passe. J'aurai préféré n'etre sans père volontié, ma mère croule sur les impôts et mon petit frère est privée d'une vie qu'il rêverai d'avoir, je pense que niveau souffrance nous somme a égalité. Aoki fait ce qu'elle veut, elle sait bien que si elle m'explique qu'elle tient a toi je respecterai son choix, alors oui elle a le choix, et elle sait amplement que je ne resoud rien avec la violence, tu as tout simplement dit quelque chose au mauvais moment au mauvais endroit, mais tu semble faire la sourde oreille pour être le "héro solitaire"."

Shin pris son sac et s'assit il regarda Aoki qui semblait perdu, frustrée, horrifiée, attristée.

"Aoki, choisit, moi je te suivrai quand même, je te l'ai dit, tu es m'a petite soeur de coeur ! Je te soutiendrai comme tout te l'as fais, si tu pardonne a cet homme, je pardonnerai aussi, si tu t'en va en attendant de réfléchir sur ce que nous avons fait tout deux, j'attendrai...on se connais depuis 5 ans voir plus, mais j'ai l'impression depusi toujours, alors je ne veux surtout pas te perdre. Je suis désolé que tu te retrouve entre tout cela."

Il lui tendit la main avec un sourrire chaleureux.


"Apparement il ne m'a pas du tout écouté sur mes problèmes, bah tout le monde fait ça avec moi, sauf toi, j'ai l'habitude...on y va, je vais t'acheter ton granité préféré!"

Aoki était bien décidée à regagner l’autre station, mais elle s’arrêta net lorsqu’elle entendit un bruit qu’elle identifia comme un coup donner par l’un des deux lycéens. Elle se retourna, lentement, les jambes tremblantes. Sa vue était brouillée par ses larmes, et des bourdons semblaient avoir niché dans ses oreilles. Elle saisit des petites bribes de conversations, des insultes, et les larmes de son ami Shin’ichi, pour la première fois de sa vie.

Elle sentit sa main se glisser dans la sienne pour la tirer doucement jusqu’au bout du métro. Mais Raijiku ne l’entendait pas de cette oreille. Aoki en était certaine, Shin’ichi était allé trop loin dans ses paroles. La jeune fille lâcha un hurlement et recula jusqu’au mur lorsque Raijiku frappa son ami. Ses larmes ne parvenaient même plus à couler. Ses yeux rouges et gonflés ne lui permettaient pas de voir la scène en détail, mais les sons qui lui parvenaient suffisaient à la terroriser. Elle ne pouvait pas s’interposer car son genou était sur le point de lui faire défaut une nouvelle fois, mais elle suppliait, d’une voix enrouée, les deux garçons d’arrêter de se battre.

Après plusieurs coups affligés par Raijiku, celui-ci se tourna vers elle et lui tint un discours qu’elle compris à moitié dans la brume de son cerveau. Elle était agitée de sanglots incontrôlables, et lorsque Shin’ichi lui tendit la main, elle se précipita pour l’entourer de ses bras et pleurer sur son épaule. Dans la position où elle était, elle pouvait voir la silhouette de Raijiku se profiler dans la pénombre du tunnel. Non, elle ne choisirai pas entre ses amis, car les deux garçons étaient sortit de leurs gonds, chacun pour une raison différente. L’élément déclencheur avait été la simple vue d’une cadavre, pourtant immobile et à présent inoffensif…

Si son corps le lui avait permis, Aoki aurait pris la main de Shin’ichi et se serai précipitée dans le tunnel pour saisir également celle de Raijiku. Mais à quoi bon, il l’aurait certainement rejetée… Elle se recula de quelques centimètres et farfouilla dans son sac avant de se souvenir qu’elle avait utilisé son dernière mouchoir quelques minutes plus tôt. Elle sortit donc sa bouteille d’eau, versa un peu de liquide au creux de sa main et la passa sur le menton de Shin’ichi pour lui retirer le sang qui le maculait, comme elle l’avait fait pour Raijiku. Elle ne faisait aucune différence entre les deux garçons, bien qu’elle se sentait plus proche de Shin’ichi car elle le connaissait depuis plus longtemps.

- Ça va aller, Shin’ichi-kun? Je vais t’aider à aller jusqu’à la dernière station.

La jeune fille se redressa et passa un bras sous l’épaule du garçon pour le soutenir. Ils se dirigèrent tout deux vers la lumière, clopin clopant, tout en étant conscient qu’ils étaient à présent aussi sales que des mineurs et relativement en retard pour leur cours de mathématiques.

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