Début du Programme [Saison 1]

La salle de classe de l’annexe de l’école était encore calme et silencieuse. Les élèves s’éveillaient peu à peu. Beaucoup étaient encore endormit dans des poses variées allant de l’affaissé sur une chaise à l’affalé sur la table… Sur la gauche de la salle de classe, là où auraient dû se trouver les fenêtres, des plaques de fer condamnaient la vue. La lumière terne des tubes au néon alignés au plafond rebondissaient froidement sur leur surface. Côté couloir aussi, tout semblait noir derrière les vitres dépolies. Les élèves n’avaient aucun moyen de discerner s’il faisait jour ou nuit.

Enfin, la majorité des élèves commençaient à remuer. Une bande métallique dépassait des costumes marins et des cols droits de leurs uniformes. Le contact était dur et froid. Certains tentaient déjà de tirer timidement dessus, mais l’objet était solide et parfaitement fermé, aucun moyen de le retirer. Les bureaux des élèves étaient parfaitement alignés, et une télévision était posée là, à côté du bureau vide du professeur.

La porte était bien entendu fermée à clé, et seuls les élèves des deux classes se trouvaient dans cette salle de classe, ainsi que deux autres personnes : l’un des surveillants du lycée Warui et une autre personne méconnue de tous. Ils ne portaient pas d’uniforme, mais arboraient eux aussi un collier métallique…

*ouvre un oeil , et observe, la tete toujours affalée sur la table*

~Ouille j'ai un de ses mal de crane....Ou on est ? dans un hotel ?~

*L'esprit encore embrumé , le jeune homme referme son oeil pour tenter de se souvenir ce qu'il c'est passé. Il ne se souvenait de rien apres le car. *

~Je doit etre encore en train de rever. Pourtant j'ai bien mal a la tete...Rhhhha je ne comprend plus rien du tout. Et j'ai encore si sommeil.~

*garde les yeux clos mais ecoute tous ce qui se passe autours de lui .*


[Edit de Oneesan : Les postes doivent êtres plus fournis et tourner aux alentours d'une quinzaine de lignes. Merci de l'étoffer et d'écrire des phrases complètes. Les signes *...* sont utilisés pour les pensées du personnages, et non pour les actions.]

Doucement, Aoki s’éveilla et repris conscience de ses sens. Elle ouvrit timidement les yeux et une douleur lancinante lui encercla le crâne, comme si on lui avait serrer la tête dans un étau. Elle s’attendait à se retrouver assise dans le bus scolaire, mais ce n’était absolument pas le cas. Elle décolla sa joue de la table pour observer les alentours. Par réflexe, elle tourna la tête à sa gauche, là où était assit Shin’Ichi dans le car. Il se trouvait également à côté d’elle et se frottait les yeux avec énergie. Un étrange collier métallique dépassait légèrement de son costume marin. Et, si on observait un tant soi peu les élèves, on se rendait compte que tous portaient cette chose autour de leur cou. Aoki portait ses mains à sa gorge et ses doigts entrèrent en contact avec le métal dur et froid… Elle comprenait de moins en moins.

Assit devant elle, toujours affalé sur son bureau, Hayane Shiro, le bout en train de la classe de terminale du lycée Kashikoi, celui avec qui elle avait partagé son bento deux jours plus tôt. Son regard porta jusqu’au bureau vide du professeur, glissa jusqu’à la télévision éteinte et s’arrêta sur les plaques de fer qui empêchaient de regarder à l’extérieur. Quelle heure était-il? Aoki jeta un coup d’œil à la montre accrochée à son poignet gauche : les aiguilles indiquaient onze heure quinze. Mais étions nous le matin ou le soir? Impossible de savoir s’il faisait nuit ou jour avec ces fichus panneaux.

La jeune fille chercha une réponse en scrutant les murs grisonnant de la salle de classe avec l’espoir d’y trouver un éphéméride accroché. Mais les murs étaient aussi muets que les élèves. Elle se retourna sur sa chaise et tomba presque nez à nez avec un homme sans uniforme qui semblait plus âgé que la moyenne. Il était parfaitement réveillé et la fusillait du regard. Elle préféra se retourner lentement et attendre la suite des événements, espérant que quelqu'un daigne éclairer son esprit totalement embrumé.

Chieko croyait être revenue dans la salle de classe de terminale, au lycée Kashikoi. Elle était d’ailleurs assise tout au fond, à sa place habituelle lorsqu’elle allait en cours. Le bus scolaire, le rire des élèves, la main de Raijiku sur la sienne, la boulette d’encre indigo… Elle avait l’impression de tout avoir rêvé. Elle déglutit avec difficulté et sentit un objet lui enserrer le cou. Dès lors, elle eut l’impression de suffoquer.

* Nous ne sommes pas des chiens! * pensa-t-elle dans un accès de colère et d’incompréhension.

Petit à petit, elle voyait les lèvres des élèves se tordre en des expressions différentes et articuler des mots incompréhensibles. Elle était plongée dans le silence absolu, signe que les élèves devaient chuchoter entre eux, et non parler ou hurler. Elle baissa ses yeux sur son pupitre. Quelques gravures étranges décoraient le bois dépoli. Ses yeux continuèrent sa course pour s’arrêter sur ses cuisses de couleur bleue. Sa jupe était toujours tâchée elle aussi. Elle n’avait donc pas rêver!
Son rythme cardiaque accéléra sensiblement. A sa droite, un garçon qu’elle n’avait jamais vu, habillé en civil, était assit nonchalamment sur sa chaise. Il avait l’air de s’ennuyer. Elle se redressa et décolla légèrement ses cuisses poisseuses du bois de sa chaise. Son regard embrassa la salle de classe et se posa sur Raijiku.

* Ouf, il est là lui aussi. Je ne suis pas seule… *

Elle se rassit en posant un coude sur sa table et en triturant son collier métallique.

Quand Fumiyo ouvrit lentement et péniblement les yeux – ses paupières étaient lourdes -, elle était encore toute étourdit par le coup de sac qui lui était tombé sur la tête lorsqu‘elle s‘était endormie. Mais elle en ignorait bien entendu la cause. Elle se demandait où elle se trouvait, pourquoi elle était assise au premier rang d’une salle de classe à la décoration plus que douteuse, et où étaient passées toutes ses affaires.

Les élèves de la Terminale du lycée Warui et Kashikoi étaient chacun assis à une table, dans une salle de cours aux murs gris et décrépis. Chacun se réveillait petit à petit, et l’on commençait à bavarder, à trouver tout ça curieux. L’agitation gagna l’ensemble de la salle. Fumiyo regarda derrière elle, et vit Kentaro, au fond de la classe, le garçon qui était assit devant elle dans l‘autocar. Quelques tables à la gauche de Fumiyo, Mitsuko commençait à se redresser sur son siège, se demandant peut-être ce qu’elle fabriquait là.

Elle vit un peu plus loin, du côté couloir, Aoki, qui lançait des regards inquiets à Shin‘Ichi, et qui lui parlait tout bas, visiblement nerveuse. Elle remarqua au passage le collier gris qu’ils arboraient autour de leur cou. Une nouvelle mode? En tout cas, elle trouva cela très laid. Elle tourna la tête de l’autre côté pour lancer un regard éloquent à Raijiku et constata que lui aussi en portait un.

* S’il en a un, j’en veux un aussi! *

Aussitôt dit, aussitôt fait. Fumiyo porta ses doigts à sa nuque et constata que elle aussi portait ce collier électronique, arme redoutable, dont elle ignorait tout. Étant restée muette trop longtemps à son goût, elle se pencha vers Raijiku pour lui demander l’heure, prenant soin de cacher sa propre montre sous la manche de son costume marin.

Un long et pénible trou noir enfin traversé.Les pupilles de Raijiku revirent peu a peu la lumière,même s'il n'y en avait pas beaucoup dans cette salle.Encore un peu étourdi,il se redressa avec difficulté et constata qu'il était dans une sorte de salle de classe.Autour de lui,des élèves des deux lycées.Raijiku observa d'abord les environs: des personnes louches étaient en train de surveiller tous ces élèves.Tout semblait clos,aucune sortie,pas même une entrée d'air: Il se passait quelque chose de vraiment étrange,et Raijiku comprit qu'a présent il fallait être très méfiant,et ne pas faire d'actes qu'il regretterait amèrement.

Maintenant,il cherchait ses amis du regard.A sa droite, Shin'ichi.Raijiku lui adressa un hochement de tête,puis il se pencha un peu pour apercevoir Aoki encore plus a droite.Raijiku lui adressa un petit sourire.

Soudain il regarda a sa gauche: Mitsuko Soma...Elle ne valait pas la peine d'être cherchée du regard,alors Raijiku préfèra chercher dans une autre orientation.

Tout au fond de son rang,il y avait Chieko.En fait,c'était celle qu'il souhaitait voir en premier,et maintenant qu'il l'avait vu,il était entièrement rassuré.Quoi qu'il arrive,il sera calme,et pourra réfléchir sereinement.

Il se pencha un peu pour que Chieko le voye, puis il lui adressa un message en language des signes: "Ne t'inquiète pas,tout va bien se passer".Oui,depuis quelque jours il s'était mit au language des signes, juste pour Chieko.Il falalit avouer que sur le moment ou il fallait être discret et silencieux,il allait bien servir..

Enfin il se remit bien droit en face de sa table.Devant lui,Fumiyo lui lança un regard vraiment bizarre avant de constater qu'elle avait un collier...Mais oui,Raijiku l'avait remarqué aussi,tout le monde avait ce collier a présent..Il passa sa main a sa gorge et constata que lui aussi avait ce collier..

**Kuso, c'est quoi ce truc...Ce n'est pas bon signe..**

Fumiyo lui demanda l'heure,mais Raijiku s'adressa a elle d'un ton froid,ausi glacial que son visage sur l'instant..

"J'en sais rien,et pour l'instant ce n'est pas le plus important."

Il posa ses bras sculptés dans la pierre sur sa table et serra les poings, fixant glacialement ceux qui les surveillaient, tentant de comprendre ce qu'il se passait..

Mitsuko avait froid, et sentait quelque chose autour de son coup.. cet objet était très froid, et sa tête était sur quelque chose.
Elle ouvrit difficilement les yeux pour constater avec étonnement, qu'elle était dans une salle de classe.
Le voyage scolaire avait vraiment eut lieu? Elle se mit à regarder à droite, à gauche, elle était près d'un mur, et à côté d'elle il y avait Raijiku qui était réveillé lui aussi. Elle n'y prêta pas grande importance.
Elle fixa tout les élèves, la moitié était encore endormis. Elle vit que Aoki était levé, elle la regarda un petit instant, puis porta la main à son coup.
Oui il y avait bien quelque chose autour de son coup, dans un mélange de sourire et de grimace, elle dit à voix basse, deux mots.


"Battle Royale..."

Elle regarda par terre, il y avait son sac, sa vision était encore embrumée, et sa tête lourde.
Les élèves commençaient tous à mettre leur main à leur coup, et tentait d'enlevé le collier, mais en vain.
Mitsuko avait déja vu Battle Royale à la télé, enfin la gagnante, qui ressemblait pas à grand chose après. Et elle n'avait pas de collier, il n'avait pas communiqué les détails de la bataille.
S'entretuer entre camarade, cela ne lui posait pas un gros problème, enfin ça dépend, elle avait quand même eut quelque sentiment pour certains.
Mais peut être que ce n'était pas ce programme... mais là elle avait peut d'espoir.

*Voilà aujourd'hui nouveau cours, un programme inventé par les plus intelligent, les adultes, oui c'est cela, ils ont tellement peur des jeunes qu'il décide ce petit jeu merveilleux, où il faut s'entretuer dans la joie et la bonne humeur. Surtout y mettre tout ce qu'on a, car la légalité oblige que les personnes ai des armes aussi nulle que bien! Fille ou garçon! Partouse de tuerie...ouha qu'elle connerie... Ils devaient choutés quand ils ont inventé cela, enfin bref, peut un porte*

Mitsuko se leva et tout les élèves la regardèrent. L'homme étrange s'avança vers elle avec un regard méfiant mais un sourire sadique.

"Monsieur, je voudrai vous poser une question. Nous sommes les "heureux" élus pour el jeux Battle Royale? Où c'est juste une blague de mauvais goût pour notre premier jour de vacance?"

Mitsuko préfèrait cette fois ci, resté polie et surtout ne pas faire de geste brusque, elle avait remarqué des plis anormales sous la veste de l'homme...

Shin'Ichi était réveillé depuis déja un moment, il regardait Aoki, lorsqu'elle se réveilla il avait les yeux mi-clos, il leva sa tête et lui fit un sourire radieux.
Il était rassuré qu'elle n'est rien. Il voulait lui tendre la main, mais il n'osa pas, les hommes dans la salle faisait peur...et pui il avaient des armes, et ça Shin'Ichi préfèrait s'en méfier.

"ça va Aoki ? Reste calme, quoi qu'il arrive je serait toujours là pour toi!"

Il avait dit cela à voix bassen mais assez pour qu'elle entende. Soudain Mitsuko demanda si c'était Battle Royale, là il eut un brouha énorme, ainsi que des pleurs...l'homme fit semblant d'avoir rien entendu.
Puis soudain, il avança de quelques pas, il avait apparement attendu que tout les élèves se réveillent....le silence s'installa.

Jikkei avait volontairement ignoré la jeune fille, les bavardages montaient en creshendo.
Il avança de quelques pas, puis s'arrêta, un silence reignait, mais il fut vite couper par des discutions...
Jikkei frappa très fort sur le bureau d'un élèves qui sursauta plus que les autres, au moins lui était réveiller maintenant c'est sur.

"Bienvenue très cher élèves des lycée Warui et Kashikoi! Je suis votre nouveau professeur principale !"

Il se retourna et avança vers le tableau. Il pris un craie et écrit son "pseudonyme" sur le tableau noir, la craie s'éffritait tellement il appuiait. Puis il se retourna de nouveau.

"Dorénavanant, vous m'appelerez Jikkei-sensei, je pense que c'est bien compris dans vos caboches de gosses."

Des élèves commençèrent à re-discuter, ils se demandaient tous où était passé la jolie professeur du lycée kashikoi.

"Tsss tsss tsss...silence je vous prie, ici nous sommes en cours, Mlle votre professeur, enfin ex-professeur du lycée Kashikoi, a eut quelques problèmes, diront nous...et est en ce moment même, comment dire, porté comme...morte."

Un long silence, s'installa de nouveau. Puis des cries de filles éffrayées, certains hurlait que c'était des "conneries".
Jikkei leva un sourcil et frappa dans les mains.

"Du calme du calme...je comprend que c'était dure d'accepter la vérité, mes petits moutons...pour cela je vais vous laisser l'immense honneur, ou privilège enfin ce que vous voulez, de revoir votre professeur!"

Un militaire entra, il était assez jeune par rapport à Jikkei, mais à vue d'oeil, il avait moins d'expérience que lui. Il tirait avec lui une petite table, avec quelque chose recouvert d'un draps noir.
Les élèves curieux, regardèrent intésément. Puis le jeune militaire, souleva le draps. On pouvait admirez le magnifique travail de précision de Jikkei, le cadavre de la jeune femme trônait de toute sa puenteur. Son sang n'avait pas encore séché, et coulait sur le sol froid, faisant des bruits de jus de fruit renversé. Certains élèves hurlèrent d'autres mirent leur main devant la bouche ou le nez.
La femme avait un couteau planté sous son manton, dans la partie sans os, et on pouvait voir deux trous dans sa poitrine, elle s'était surement battut jusqu'au bout, pour ses chers élèves.
Jikkei frappa de nouveau dans les mains.

"Silence silence, ou vous irez la re-joindre ! Bon...comme Mlle Mitsuko Sôma la si bien dit, enfin demandez...vous avez été selectionnés pour un programme très spéciale et fantastique !"

Jikkei dit cela d'une voix enjoué et amusée, pleines de sarchasmes.

"Battle Royale mes chers enfants ! Mais qu'est ce que c'est que ce truc, et bien, pour cela vous allez regarder attentivement une vidéo en direct de ma cher collaboratrice ! Et s'il vous plait, silence !"

Jikkei tira deux balles dans le corps de la jeune professeur, cela gicla sur les élèves de devant qui s'empêchèrent d'hurler en mettant la main devant leur bouche.
Le silence commença à s'installer...Jikkei s'assit sur la table et pris la télécommande, il allait appuier sur play, lorsqu'une jeune fille se pencha pour parler à sa voisine, elle avait déja commençer à chuchotter quelque chose...
Jikkei se leva, mis sa main à sa ceinture et dégaina comme un héro de western, un couteau, aussi vite que Lucky Lucke.
Il alla se planter dans le front de la jeune fille, en un craquement sonore, pour signaler qu'il avait bien atteint l'os,qui mourrut sur le coup, elle fit quelques pas comme une danse macabre et s'écroula, le sang ne coulait pas, car le couteau empêchait cela.


C'était Fumiyo...aussitôt les élèves s'équartèrent et hurlèrent, surtout son amie. Jikkei s'avança d'un pas assuré, jusqu'au cadavre et s'agenouilla.

"Désolé, normalement je dois éviter de vous tuer, mais je n'avait pas le choix, tu n'as pas respecter les règles, et nous sommes dans une démocratie, nous sommses tous égaux, alors tu aurais du te la fermer, enfin peut importe tu es morte maintenant, morte t'elle une perdante."

Il retira son couteau, aussitôt un filet de sang jaillit de la fente qu'avait causé le couteau de Jikkei. Il se retourna et avança pour retrouver sa place sur le bureau. Il alluma la télé et les élèves purent enfin voir sa collaboratrice.

"On dit tous bonjour Oneesan!"dit il avec un sourire enjoué.

Lorsque Satoru s’était réveillé, son cerveau embrumé et en manque de nicotine était complètement déboussolé. Le chuchotement des élèves et la voix de Mitsuko résonnait dans sa tête, comme lorsque l’on cri dans une église. Les seuls mots qu’il saisit des paroles de Mitsuko étaient ceux-ci : « Battle Royale ». Il se retourna vivement sur sa chaise pour dévisager la jeune fille. Étonnamment, elle semblait ne pas plaisanter.

Il observait avec intensité l’air grave de la lycéenne lorsqu’un bruit très sec, juste sur sa table, le fit sursauter et se retourner aussitôt : c’était celui qui se disait leur « nouveau professeur » qui avait tapé sur son pupitre pour qu’il se retourne et l’écoute attentivement. Ce Jikkei dégageait quelque chose de puissant et mauvais qui rappelait à Satoru un psychopathe névrosé qu’il avait vu dans un film d’horreur la semaine précédente. Sa carrure imposait le respect, et son physique ne devait pas laisser les femmes indifférentes.

Satoru n’avait pas tellement prêté attention aux paroles de Jikkei jusqu’à présent, mais lorsqu’il évoqua la mort de l’aimable professeur du lycée Kashikoi, le garçon était tout ouie, prêt à capter la moindre des paroles de cet homme charismatique. Le jeune lycéen avait beaucoup de mal à assimiler la dure réalité des dires du professeur. Cette charmante jeune femme, morte? Comment une chose aussi atroce était-elle possible? Comme pour répondre à ses interrogations, la porte coulissante s’ouvrit à grand bruit.

Un homme en tenue de camouflage entra. Il appartenait sans doute aux forces d’intervention rapide, bottes de combat et casque de métal à l’appuie. Il avait un fusil d’assaut à l’épaule, et portait à la ceinture un étui en cuir noir d’où dépassait la crosse d’un pistolet automatique. Le petit chariot qu’il poussait était recouvert d’une masse informe recouverte d’un épais tissu noir. Satoru regarda cet espèce de sac, gonflé et cabossé de toute part, d’un air suspect et méfiant. Sans plus attendre, le militaire retira le linceul d’ébène d’un geste expert pour laisser apparaître une immondice dont personne ne se serait douté : le corps de Mademoiselle Togashi, ou plutôt ce qu’il en restait, gisait là, sur ce ridicule chariot trop petit pour elle, répandant une forte odeur d’hémoglobine dans toute la salle de classe. Un borborygme immonde provenait du trou béant sur la poitrine du cadavre d’où se déversait un flot de sang.

Satoru se leva de sa chaise et recula jusqu’à ce que son dos entre en contact avec la plaque de fer qui barrait l’une des fenêtres. Fumiyo Fujiyoshi fut sans doute celle qui hurla le plus fort, son bureau se situant juste en face du reste de la tête de Mademoiselle Togashi. Des hurlements et des bruits de tables et de chaises que l’on bouscule couvraient la voix du nouveau professeur, et celui-ci jugea bon de tirer quelques balles dans le corps de la défunte. Une nébuleuse rougeâtre éclaboussa les élèves du premier rang. Pour le coup, plus un cri ne résonnait dans la salle, sauf peut-être le chuchotement précipité de Fumiyo qui fut aussitôt réduite au silence. Satoru se rassit à son bureau avec une lenteur inhabituelle, et gardait sa main plaquée contre sa bouche pour s’empêcher d’émettre le moindre son. Il lança un regard discret à Kirito qui se trouvait au fond de la salle de classe, plaqué contre le mur près de l’armoire, et lui fit signe de s’asseoir calmement pour ne pas terminer comme son ex-camarade de classe.

Malgré les paroles rassurante de Shin’Ichi, Aoki ne parvenait pas à réduire son rythme cardiaque. Le sang affluait tellement à sa tête qu’elle avait l’impression d’avoir les pieds glacés. Ce Jikkei ne lui inspirait absolument pas confiance…

Lorsqu’il annonça la mort de Mademoiselle Togashi comme s’il présentait la météo, Aoki sentit deux grosses larmes rouler sur ses joues. Lorsque le cadavre fut exhibé tel une bête de foire, la jeune fille s’était levé malgré elle de sa chaise pour se serrer contre Shin’Ichi. Elle lança un regard affolé à Raijiku qui semblait lui aussi complètement abasourdit. Face à l’excitation générale, Jikkei dégaina son arme pour tirer en direction de la charogne. La tête de cette dernière tressauta. Des viscosité éclaboussèrent les élèves les plus proches dont les visages furent parsemés de petites tâches pourpres.

Aoki en resta bouche bée. Une bonne moitié de la tête de son ex-professeur avait explosé. La jeune lycéenne se rassit aussitôt sur sa chaise et un silence de mort s’installa dans la salle de classe. Seule Fumiyo eut le malheur de se pencher vers sa voisine, Yoko, pour lui chuchoter quelque chose. Jikkei s’était relevé aussitôt et avait lancé un objet blanc sur la jeune fille, assise juste devant Shin’Ichi. Un morceau de craie? Une petite boulette de papier? Un crayon, à la rigueur? Aoki le crut le temps d’un éclair. Mais elle faisait encore preuve d’une imagination trop naïve.

Il y eut un craquement sinistre. Le manche d’un couteau très effilé dépassait du front blanc de Fumiyo. Cette dernière bascula la tête en arrière, comme pour voir cet objet qui venait de se ficher entre ses yeux. Finalement, la tête de la victime s’inclina sur le côté.

L’instant d’après, elle s’effondra. Son état ne laissait guère place au doute. Cette fois-ci, il n’y eut aucun mouvement dans la classe, mis à par un geste de recul de Shin’Ichi dont le regard restait vissé sur le corps de Fumiyo affalé à ses pieds. Aoki détourna le regard, ne supportant pas la vue du visage de Fumiyo dont les yeux étaient restés ouverts, louchant légèrement. Leur vie à chacun se trouvait entre les mains de ce prof taré.

Elle sentait une sorte de boule se former dans sa gorge, lui donnant beaucoup de mal à respirer. Le mal de tête lui tomba dessus comme un éclair. Visiblement choquée, Aoki préféra porter son attention sur la télévision et tenter de faire abstraction de tout ce que se passait autour d'elle...

Kirito qui s'était réveiller difficilement, fut tout de même réveiller par des bavardages inssessant près de lui, il leva sa tête et regarda autour de lui.
Où ils pouvaient bien se trouver, l'instant d'avant ils se trouvaient dans le bus pour partir en voyage scolaire...
Il voulut voir par là fenêtre mais elles étaient couverte de quelque chose pour ne pas voir en dehors. Il se sentait comme enfermé dans une cage..
Aussitôt la peur lui prenait au ventre, il se leva comme tout les autres, et regarda à droite à gauche, puis lorsqu'il vit Satoru il soupira avec un légé sourire et se rassit, aussitôt le professeur avait tapper très fort sur la table de son ami.
Cela le fit de nouveau se relever, il avait sursauté. Il répondit à la question de Mitsuko qui avait l'air très sérieuse, même un instant il l'a trouva fort séduisante...puis comme étonné de sa propre pensée, il ouvrit des yeux rond...

Lorsque Jikkei-sensei annonça la mort de la si jolie professeur, Kirito hurla comme les autres des insultes au professeur, quand celui-ci leur montra le cadavre, Kirito porta sa main à sa bouche pour l'empêcher de vomir...
L'odeur était insoutenable ainsi que la vue du magnifique corps de la jeune professeur criblé de balle, vomissant du sang à chaque secondes, heureusement pour elle qu'elle n'était plus en vie. Le couteau était déja devenu aussi rouge que son jolie tailleur...

"Espèce de..."

Il fut coupé par deux coup de feu, qui le fit automatiquement se rassoire, et se taire..
Il tremblait de rage et de peur, mais tout cela ne pouvait pas l'aider contre un homme aussi...imposant, effrayant et puissant.
Jikkei allait mettre la télé lorsque Fumiyo par malheure se mit à chuchotter, aussitôt celle-ci reçut une sentence un peu trop sévère...la mort.
Elle avait surement rien dû pouvoir sentire, mais Kirito tremblait de la tête au pied.
Il ravalla son vomi qui allait sortir de sa bouche, et fronça les sourcils. Il se manifesta à la place de nombreux élèves qui fusillaient le regard de Jikkei-sensei sans rien dire, malgré le faite que Satoru lui avait di de se taire...

"Mais vous êtes malades !! Déja se jeu est stupide, fou, grotesque, tout comme les adultes ! Qu'est ce qui va devenir du corps de Fumiyo et du sensei?! Hein ?!!! Brûler, cachant les preuves de vos idées malsaine ! Et ce collier, on est pas des chiens ! Laissez nous partir espèce de fumié !"

Il commença à avancer dans les rangs, il s'assit par terre près de Fumiyo et lui ferma les yeux, en lui disant un dernier au revoir.
Il sortit quelque chose de sa poche... un canif, il le lança droit sur la tête du professeur, qui d'un simple mouvement évita celui-ci, qui allait se planter dans le tableau.
Il secoua son doigt, et le mit sur sa bouche en montrant la télé comme seule réponse.
Kirito resta face à lui de quelques mètres, les yeux noir, les mains tremblant.
Il commença à s'élançer vers lui, retenu par quelques garçons qui tentaient de le calmer.
Lui si calme normalement, devanait un vrai Berserk, avaec une force inconnue par rapport à son physique.

Le réveil ne fut pas facile pour Kentaro. Il crut que sa tête allait exploser tellement il avait mal. Mais au bout de trente secondes, la douleur se calma et il put observer la pièce où il se trouvait. Mimoru était dans une salle de classe et il était situé à l'avant dernier rang dans l'angle opposé aux fenêtres baricadées. Toutes les personnes présentes dans le bus étaient là, elles étaient assises chacun à une place qui faisait face au tableau et à une télé. Puis son regard tomba sur les gardes armés qui se trouvaient proche de la porte d'entrée. Cela ne prédissait rien de bon.

Il continua d'analyser ce qui se passait autour de lui, même quand il sentit quelque chose le chatouiller sur le cou. Instinctivement, il allait se crater pour stopper cette démangeaison mais sa main rencontra un objet froid. Pris de panique, Kentaro avec l'aide des deux mains tenta d'enlever le collier mais il n'y arriva pas. Il regarda la personne la plus proche, c'est à dire Kirito. Lui aussi avait un collier. Légérement rassuré, il se remit à observer ce qui passait autour de lui. Il venait tout juste de remarquer l'adulte qui se disait être leur " nouveau professeur principal " qui frappa sur le bureau en face de celui-ci. Il trouva ce soit disant professeur plutôt drôle.

Kentaro n'avait qu'une envie à ce moment, c'était de lui faire payer son mal de crâne et d'avoir autour du cou, ce collier qu'il ne voulait pas. Il se mit alors à réfléchir à sa vengeance en regardant son bureau. Puis se souvenant des gardes armés, il leva la tête pour les vérifier si c'était de véritables armes. C'était peut-être que du cinéma !!
Mais quand il vit le corps du professeur du lycée de Kashikoi inerte avec un couteau sur le menton, il comprit que toute cette histoire n'était pas du cinéma. Mimoru ne perdit pas pour autant son sang froid mais il préférait rester silencieux. Il s'installa à son aise dans sur sa chaise et se mit à scruter les moindres petits détails qui pourraient l'aider par la suite. Il ne bougea même pas quand Jikkei tira sur le cadavre et quand il tua Fumiyo mais intérieurement il avait envie de sauter sur ce pourri qui croyait avoir tous les pouvoirs et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Malheureusement, il savait que cela n'allait mener à rien sauf à se faire tuer.

Le jeune lycéen se mit alors à chercher du regard, les personnes qui semblaient penser comme lui pour tout d'abord ne pas se sentir seul et ensuite pour avoir du soutien pour la suite des événements. Quand la télé fut allumée, il se mit à regarder la collaboratrice du professeur et fixa Jikkei dans un air de défi pour lui montrer qu'il n'obéïrait pas si facilement à ses ordres.

Après le retour au calme de la majorité des élèves, Jikkei alluma la télévision et se rassit sur le bureau du professeur, comme s’il s’apprêtait à regarder un bon film. L’image laissa enfin apparaître celle qu’il appelait sa « collaboratrice ». Cette jeune femme affichait un sourire démesurément enjoué par rapport à la situation actuelle des élèves, et une impression d’innocence et de naïveté émanait de son visage poupon. Ses cheveux semblaient ne pas être coiffés depuis deux jours, et elle avait enfoncé sur sa tête une casquette « camouflage ». Elle faisait donc également partie des encadrants du Programme.

La jeune femme fit un bond sur place en lançant un « bonjour » tellement enjoué qu’il sonnait faux, même dit par une fille aux allures enfantines. Soudain, de grosses lettre de couleur rouge sang barrèrent l’écran. On pouvait y lire :





Une petite musique entraînante vint couronner le tout, et les lettres se dissipèrent pour laisser de nouveau place au visage souriant de la présentatrice.



- Salut à tous les élèves qui ont eu la chance d’être choisi pour participer au Programme de cette année! Je m’appelle Oneesan, et je serai votre guide tout au long de cette vidéo!

Jikkei approuva les paroles de la jeune femme en applaudissant avec force.



- Félicitations! Maintenant je vais vous expliquer les règles du jeu. Écoutez bien pour pouvoir vous battre dans la joie et la bonne humeur!

La voix de Oneesan était suraiguë et désagréable. L’horrible sourire qu’elle affichait semblait littéralement scotché à ses lèvres. La présentatrice se décala d’un pas sur le côté et une carte apparue sur le fond blanc derrière elle, un peu comme un bulletin météo.



- Vous êtes sur une île qui ressemble à ça! Elle à un périmètre d’environ 10 kilomètres et nous avons évacué tout le monde, donc elle est vide!

Un quadrillage vint se poser sur la carte et là zone D - 06 se mit à clignoter en rouge. Oneesan continua son petit discours :



- L’île est divisée en beaucoup de zones. Toutes les 6 heures, votre professeur émettra un rapport pour vous prévenir des nouvelles zones interdites. Si vous vous trouvez dans l’une de ces zones, vous devez vous en aller très vite… car vous êtes en danger… La zone D-06 dans laquelle nous nous trouvons actuellement deviendra une zone interdite peu de temps après que tous les élèves soient lâchés sur l’île.

La présentatrice se replaça au milieu de l’écran et la carte laissa place à un fond blanc sur lequel on pouvait lire le nom du site Internet du Programme de Survie. Elle fit de nouveau un petit bond et montra son cou avec son index. Elle portait également un collier métallique, comme tous les participants.



- OK, maintenant je vais vous parler des colliers que vous porter actuellement. Ils sont 100% résistants à l’eau et aux choques…. Et vous ne pouvez les retirer! Ils contrôlent votre pouls et nous indique le lieu où vous vous trouvez à chaque instant. Donc, si vous vous attardez dans une zone interdite nous pourrons vous identifier et transmettre des ondes radio qui feront retentir l’alarme de votre collier et… boom! Il explosera!

A ce moment-là, certains élèves tirèrent tant qu’ils le pouvaient sur leur collier. Mais Oneesan enchaîna aussitôt :

- Si vous tentez de le retirer, il explosera également, donc promettez moi de ne pas le faire, OK?



Tous retirèrent leurs mains de leur collier, comme si celui-ci venait de les brûler. Quelqu’un lança à la cantonade « Vous nous faites marcher ! ». Ce fut le mot de trop pour la jeune présentatrice.

- Hum, pourquoi personne ne me croit quand je dis ça, lâcha-t-elle avec une petite moue dépitée. Tant pis, s’il vous faut une démonstration, pas de problèmes!

Elle sortit un petit boîtier noir de la poche arrière de son short et appuya sur l’un des boutons qui en ornait le dessus. Soudain, un petit son électronique semblable à celui d’un four à micro ondes qui vient de terminer de réchauffer son plat résonna dans toute la salle de classe. Les élèves s’observèrent chacun leur tour et tournaient la tête en tout sens pour savoir d’où venait ce son étrange.

Ce son provenait du collier de Kirito, toujours agenouillé prêt du corps de Fumiyo. Un petit voyant rouge clignotait de plus en plus vite, et le son se faisait de plus en plus aiguë. Il restait exactement vingt secondes au garçon pour faire ses adieux au reste de la classe…

* bip bip bip bip bip bip…*

Grace à la vidéo, le jeune Mimoru commençait à comprendre le but de ce " programme ". C'était assez logique d'un côté car si on liait le fait que tout le monde avait des colliers explosifs sauf les organisateurs de ce jeu, cela laissait supposer qu'ils allaient probablement tous mourir. Alors Kentaro voulut pousser son raisonnement plus loin en se mettant dans la peau de ce Jikkei et il pensa qu'on devait tous s'entre-tuer comme cela le jeu risquait d'être plus " amusant " pour ces pourritures.

Quand il eût fini de recoller tous les éléments de son idée, le collier de Kirito commença à biper. Kentaro se précipita devant Jikkei et lui demanda sur un ton poli mais avec un petit air supérieur :

" M.Jikkei, on croit ce que vous dites !! Si j'ai bien tout compris on va devoir... devoir... "

Kentaro avait du mal à dire ce qu'il pensait car la peur l'envahissait rien qu'en pensant à ce qui allait arriver dans quelques heures mais il prit une bonne inspiration et continua :

" On va devoir s'entre-tuer mais à mon avis le programme serait moins marant à 16 qu'à 17 et votre patron voudrait que tout soit parfait. Je ne vous demande pas d'arrêter le mécanisme du collier car c'est vous qui avez le pouvoir sur cette île. Mais je souhaite que vous réfléchissez à ce que je vous ai dit et de laisser Kirito participait à votre jeu... Jikkei-sensei. "

Quand il eût fini de parler, il continua de fixer le professeur droit dans les yeux mais il avait tellemant envie d'être ailleur. Pourtant Kentaro sentait qu'il avait raison alors il voulait le montrer dans son regard et dans sa posture qu'il avait l'habitude de prendre quand il avait la situation en main sauf que là; il pouvait mourir mais il avait la certitude de pouvoir sauver son camarade de classe.

Jikkei regardait d'n air neutre le collier de Kirito sonné et lui s'accrocher aux tables et à ses "amis" qui reculaient dès qu'ils arrivait.
Soudain Kentaro vint parler a Jikkei.
Il soupira et ferma les yeux, quand il les r'ouvrit il avait un regard noir, irrité et effrayant.
Il se leva de toute sa carrure et croisa les bras.

"Je ne peux rien faire, et même si je le pouvait je n'aurais rien fait... il vous faut toujours le voir pour le croire, euh, escusez moi mais si il explose à votre tête vous risquez de mourire aussi les enfants, attention à vous. Donc, je disait, que seul Oneesan à la telecommande, enfin pour l'instant...et vu qu'elle est têtut, le temps de la convaincre ... vous serrez tous mort sauf un."

Il avait fini cette phrase avec un sourire sadique, puis il se rassit sur sa table, regardant sa montre.

"Tu n'a plus que 10 secondes mon petit, dit a dieu, ils te rejoindrons bientôt."

Kirito qui c'était remis près du cadavre de Fumiyo entendit un "bip", tout le monde se regardèrent et aggripèrent leur collier.
Kirito fit de même et fit un bon lorsqu'il découvrit que c'était lui. Son coeur battait la chamade, le clignotement allait de plus en plus vite.. stressant aussi bien son entourage que lui même.

Il s'écarta du cadavre de Fumiyo en tombanat à la renverse, il se releva et s'aggripa au jambe de n'importe qui avec les larmes aux yeux, biensur les élèves avaient aussi peurs que lui et le poussait.
Hurlant dans tout les sens, les larmes commençaient à couler. Il insultait Jikkei et Oneesan, et supliait les élèves de l'aider.

Lorsque Kentaro demanda à Jikkei de faire quelque chose, il crut qu'il était sauvé mais non...Jikkei avait expliqué qu'il ne pouvait rien y faire, et que les élèves devaient faire attention à l'explosion, et que surtout...il restait 10 secondes à vivre à Kirito.

Essayé d'imaginer, on vous dit l'heure, la minutes, la secondes, le jour où vous allez mourrire...qu'elle peur, qu'elle angoisse, qu'elle horreur. Comme si vous allez passé sur la chaise éléctrique dans 10.9.8.7.6.5.4.3.2.1...boum, rien qu'à cette idée, il se mit à courrire dans tou les sens, en hurlant.
Il poussa les chaises, les tables, il se jeta sur Jikkei qui le poussa aussi facilement qu'on pousse un chaton...il tomba à terre et glissa sur 1 mètre.
Il se releva et courrut vers Satoru qui était au milieu de la salle, tant dis que les autres étaient sur les côtés.
Il le regardait avec un air angoissé, avec des yeux ronds.
Kirito était plus qu'à 3 mètre de Satoru il tendit la main...et...

"Satoru !!!!!!!!!!!!!!!!!!"
#bip.bip.bip.biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.....BOUM#

Satoru avait écouté tout le discours de Oneesan avec attention pour ne pas perdre la moindre miette des terribles règles du combat qui les attendait. Tout en assimilant les paroles de la jeune femme déjantée, son cerveau fonctionnait à toute vitesse pour trouver le moyen de contacter Kirito et d’élaborer un plan d’évasion. De sa vie il n’avait jamais été aussi attentif. Lorsque son ami se leva pour se précipiter sur le corps de Fumiyo, Satoru s’était à moitié levé de sa chaise dans l’intention de calmer son compagnon.

Mais ce fut Oneesan qui le calma avant lui… Un bruit sonore se fit entendre et la confusion régna un instant dans la salle de classe. Satoru porta ses doigts à son cou et se rendit compte que son collier était toujours aussi froid et silencieux. C’est avec horreur qu’il vit ses camarades s’éloigner de Kirito et le fuire comme s’il avait la peste. Tout le monde poussait sa chaise et son bureau de manière anarchique pour empêcher le garçon de passer et se précipitait contre le mur opposé pour se protéger de l’explosion. Tous, sauf Satoru. Ce dernier essaya d’attraper son compagnon pour le toucher, l’enlacer, le rassurer et pourquoi pas l’embrasser… Mais Kirito courait en tout sens. Ses yeux étaient encore plus écarquillés qu’à l’accoutumé, presque révulsés sous la peur de la sentence qui allait tomber sous peu.

C’est au dernier moment qu’il remarqua Satoru, debout au milieu de la salle de classe. Tout deux tendaient les bras l’un vers l’autre, mais le bruit stressant du collier s’intensifia de plus en plus pour laisser place au bruit d’une explosion. Le cou de Kirito s’ouvrit, laissant un flot de sang jaillir sur Satoru. Le corps de la victime s’arrêta un instant et bascula en avant avec une lenteur déconcertante. Satoru le réceptionna dans ses bras tendus et se laissa tomber sur les genoux dans la marre de sang qui se formait sur le linoléum jaunâtre de la pièce. Le visage du garçon était littéralement recouvert de l’hémoglobine de Kirito, ainsi que le devant de sa chemise jadis blanche et de son pantalon. Mais peu importe à présent, puisqu’ils allaient tous devoir s’entretuer…

Satoru serra une dernière fois le corps sans vie de son amant dans ses bras et éclata en sanglots sonores, ne faisant absolument rien pour retenir ses larmes. A travers ses cheveux poisseux, il ne put s’empêcher de lancer un terrible regard noir au reste de la classe toujours plaqué contre le mur du fond, comme si c’était de leur faute, car il n’avait pas tendu de main à Kirito.

- Vous n’êtes qu’une bande de salopards, jura-t-il sans desserrer les dents.

Il posa le cadavre sur le sol, non loin de celui de Fumiyo, et lui ferma les yeux comme il l’avait fait pour la jeune fille avant de tourner la tête vers la télévision. Toutes les instructions n’avaient pas encore été données, et Satoru était à présent bien décidé à se battre jusqu’au bout pour expulser toute cette rage qui le rongeait de l’intérieure…

Un petit raclement de gorge se fit entendre du côté de l’écran de télévision. Oneesan lança un regard éloquent à Jikkei, puis elle rangea la petite télécommande et fit un énième petit bond sur place avant de continuer son discours :



- Oh, j’ai oublié une chose importante, il y a un temps limite à ce jeu! Trois jours. Si nous n’avons pas de gagnant au bout de trois jours… Tous les colliers exploseront automatiquement! Et personne ne gagnera. Donc aussi longtemps que vous survirez, battez vous à fond, et cela n’arrivera pas!

Elle imita un joueur de boxe quelque secondes puis devint un peu plus sérieuse que précédemment.

- Vous quitterez cette pièce un par un, mais tout d’abord un sac vous sera remis. A l’intérieur il y a de la nourriture et de l’eau, une carte, une boussole, une montre, une lampe de poche et une arme. Vous saurez quelle arme vous avez une fois sortit de cette pièce, OK? Nous n’aurez pas le droit d‘emporter autre chose sur l‘île.

La présentatrice se décala et la caméra suivit son déplacement jusqu’à une table sur laquelle était posé un sac ouvert.



- Chaque arme est différente. Pas seulement des pistolets ou des couteaux. C’est aléatoire, donc peut-être serez-vous chanceux, peut-être pas. L’arme que vous possèderez sera décisive.

Oneesan farfouilla dans le sac qui se présentait devant elle et en sortit une lourde hache.



- Arg! Celui-là sera chanceux!

C’est ainsi que se terminèrent les instructions de la présentatrice.

A peine eut-il le temps de réagir a autre chose qu'un professeur nommé Jikkei vint dans la salle, se présenta et montra le corps de l'ancienne professeur.Raijiku ouvrit grandement les yeux: Pourquoi avaient-ils fait cela? Apparament,La professeur s'tait battus avec eux..Etait-ce pour la survie des adolescents?Si c'était le cas,ils étaient encore plus dans de beaux draps que Raijiku ne le pensait.Il regarda ensuite Aoki et posa son index sur sa propre lèvre,pour lui dire de se taire,de ne rien faire de trop imprudent.Beaucoup de personnes étaient choquées,Raijiku l'était également: cette vision lui remémora le sang qui coulait du corps de ses parents..Ses yeux s'étaient révulsés,et ses mains se resseraient en tremblant,mais il faisait tout son possible pour se contenir.

La suite fut encore plus dramatique: Fumiyo fut tuée..Et les dernières paroles que Raijiku lui avait formulé étaient dites sur un ton froid..Il s'en voulait déja et priait dans sa tête pour le salut de l'âme de la pauvre jeune fille.

Ce fut ensuite le meurtre de Kirito qui s'ensuit..Tout le monde s'était reculé au tréfond de la classe, souhaiatant fuir Kirito le plus possible..Raijiku,lui,n'avait pas bougé,sauf pour se lever de sa chaise,il restait la tout seul comme un imbécile a cause du trouble émotionnel éprouvé a cet instant.La voix de Satoru traitant tout le monde salopards le réveilla.Il ferma ensuite les yeux,ne trouvant aucun autre moyen pour se calmer,et rejoignit Chieko après s'être senti un peu mieux.

Il approcha son visage très près du sien et murmura quelques mots mais de façon bien articulée de façon a ce que Chieko puisse bien lire sur ses lèvres.. "On va s'en sortir,je te le promets,je vais te sauver de cet enfer,fais-moi confiance."Il passa sa main tendrement sur la joue de Chieko avant de rejoindre Aoki et Shin'ichi.Puis il écouta Oneesan très attentivement,même si parfoi il avait envie de défoncer la télé pour la faire taire,il retenait ses pulsions..Patience,bientot il pourrait toute les extérioriser..

** Trois jours pour tuer tout le monde...De plus on nous offre que le strict minimum..Les chances de survie vont vraiment être minces,mais je finirais bien par trouver une solution pour que le maximum de personnes survivent.L'objectif va être d'écraser l'autorité de ces monstres en se rebellant contre eux de façon discrète et bien organisée.C'est tout a fait faisable,j'ai trois jours pour trouver la solution,si je ne meurs pas avant..Il faudrait que j'ai une bonne arme.**

Restant de marbre, il suivit avec attention la suite..

"On applaudit tous Oneesan pour sa manifique prestation!"

Il applaudit avec un sourire plus que niais...puis il se releva et regarda tous les élèves d'un regard sérieux.

"Dans moins de 1 minutes je veux que toutes les chaises et tables soit rangé, sinon "boum", allé allé allé, plus vite, bouger vous, je veus que vous vous rassayez !"

Dans un grand bruit tout les élèves se relevèrent et remirent leur table, au pas de course.
En moins d'une minutes tout les élèves essouflés, étaient assis, regardant leur professeur, distribuer une copie blanche avec un stylo.
Puis il revint au tableau et se rassit sur la table.

"Vous allez marquer ceci: "Nous jurons de nous entretuer dans la joie et la bonne humeur " recopier ceci 10 fois sur cette feuille ! Puis faite passer à votre voisin de devant, ah et aussi signer, sa m'amuse !"

Tout les élèves s'activèrent à la tâche, puis firent passé leur copie au professeur.
Il se tourna vers la télé quand tout ceci fut fini.

"C'est maintenant que tout commence écouter bien Oneesan !"

Une fois les pauvres élèves parfaitement torturés par le sadique Jikkei, Oneesan repris la parole.

- Très bien! Vous allez maintenant devoir quitter cette pièce. Lorsque j’appellerai votre nom,je veux entendre un bon gros « Présent! ».

Son air déjanté laissa maintenant place à une expression beaucoup plus neutre, presque sérieuse. Elle se tint bien droite au beau milieu de l’écran de télévision, les bras le long du corps, et commença l’appel :

- Fille numéro un, Ueda Ayaka-san.

L’un des soldat pris un paquetage et le lança à la jeune fille lorsqu’elle passa à sa hauteur avant qu’elle ne s’engouffre dans les ténèbres de l’île. Deux minutes plus tard, elle enchaîna :

- Garçon numéro un, Windstone Wilfred-kun.

Et ainsi de suite, en laissant deux minutes d’intervalle entre l’appel de chaque nom. Deux personnes eurent la chance de se trouver juste derrière les deux élèves déjà morts dans la liste d’appel, et reçurent leur propre sac ainsi que celui d’un de leur camarade. « Il ne faut rien gâcher » avait expliqué Jikkei.

Tous les élèves s’éloignèrent de la zone D - 06 avant qu’elle ne devienne interdite. Ainsi commença le Programme numéro 32 des lycées Warui et Kashikoi pour l ‘année 2007.